5 juin : Vilnius
Ciel gris et perte d'une quinzaine de degrés, la journée commence de façon surprenante.
Pour les kilomètres de marche qui nous attendent à travers la ville, c'est plutôt mieux de ne pas souffrir de la chaleur...


(1) Rotusé (place de l'ancien hôtel de ville). Bordée de jolies maisons restaurées.




L'université de Vilnius (2)

On arrive par la cour de la bibliothèque, ouverte sur la rue.
L'université se visite. On paie son entrée, et on se promène en toute liberté à peu près partout. Si vous ne vous êtes jamais perdus dans un labyrinthe, venez donc ici.
Des couloirs, des escaliers, des cours et des salles, plutôt petites, sont enchevêtrés les uns dans les autres.
Le principe : porte ouverte, on passe, porte fermée, on laisse. On monte, on descend, on se perd.
Les styles et les époques de construction sont plus que variés, parfois surprenants.
On rencontre quelques étudiants (assez peu, quand on sait qu'ils sont ici plusieurs milliers) dans les couloirs, en train de réviser.

Les fresques du vestibule du Centre des études lituaniennes (1976-1985). Elles représentent les sujets et symboles de la mythologie lituanienne. Sans décodeur, pas simple à comprendre. Nous y voyons plutôt des sujets bien tourmentés.


Des portraits de grands hommes de l'université parsèment les murs.

On croise des statues, des fresques, des mosaïques, de façon inattendue...

Tiens, une bibliothèque, voyons ça de plus près.

Des auteurs latins, traduction française.

Dans le bâtiment Domus philologiae, une insolite salle aux fresques héllénisantes (1979)

Au bout d'un couloir, cette salle représentant des personnages célèbres (ici)

La librairie universitaire (également boutique de souvenirs) Littera, à l'étonnant plafond voûté aux fresques représentant les arts et sciences (1979).



Des portraits d'élèves et professeurs célèbres au-dessus des piliers.

La Grande cour est un complexe de bâtiments de style et d'époques différents.


On y accède à l'église Saint-Jean au style baroque plutôt sobre à l'extérieur, et foisonnant voire excentrique à l'intérieur.



Multi-fonctions, elle sert d'église, mais aussi de salle de remise des diplômes, et de salle de concerts d'orgue. D'où certaines statues, peintures ou objets parfaitement profanes.







Nous voici dans la cour de l'Observatoire. Frise décorée des signes du zodiaque et inscriptions latines à la gloire de la déesse de l'astronomie. Les télescopes observaient déjà le ciel d'ici au XVIIIe siècle.

La bibliothèque n'est accessible qu'en visite guidée. Elle recèle 5 millions de volumes !
Nous pouvons accéder néanmoins à la salle de lecture, au plafond (re)décoré en 1802.

Sous les peintures, d'autres fresques, plus anciennes. Seule celle-ci a été restaurée.




Après plus de deux heures à sillonner l'université, revenons dans la ville.
Ici le parvis du palais présidentiel (3) On nous rappelle partout le centenaire de l'indépendance du pays (enfin, la première).

La rue Bernardinu (), aux cours intérieures surprenantes, abritant de petites maisons et des jardinets qu'on croirait sortis d'un village.



L'église Sainte-Anne (4) et l'église Saint-Bernardin, quasi-jumelles



Saint-Bernardin



Le château (5) est en travaux et reste fermé.

Nous optons pour la visite du palais des Grands-Ducs de Lituanie (6), également musée national, la pluie menace.


Vous vous en doutiez, ce palais était en ruines et a été entièrement reconstruit en 1998.
Seules les fondations, que l'on visite, sont authentiques.

Dans les étages, des vitrines, des panneaux, des salles reconstituées. Tout sur l'histoire du lieu, et de la Lituanie des Grands-Ducs. Très très détaillé.






A partir du 4e étage, on peut monter dans la tour, d'où s'étend un beau panorama sur la ville.





La place du palais des Grands-Ducs (à droite) et de la cathédrale (à gauche).

La cathédrale (7) et son clocher



















Nous commençons à saturer un peu, tant d'églises, tant de monuments ! On ne sait plus très bien les noms de celles qui vont suivre...




