6 juin : Vilnius
Toujours à pied, nous allons élargir notre horizon en poussant un peu plus loin notre itinéraire, en limite de ville. Pas mal de kilomètres de marche, pour notre dernier jour.
Toujours à pied, nous allons élargir notre horizon en poussant un peu plus loin notre itinéraire, en limite de ville.
Depuis nos fenêtres, voici l'endroit où nous allons d'abord : le quartier d'Uzupis, autoproclamé "République d'Uzupis" par ses habitants et jumelé avec la "commune libre" de Montmartre !.
C'est un des plus vieux quartiers de Vilnius, en bordure de rivière, autrefois zone de moulins et banlieue pauvre.
Désormais c'est un quartier d'artistes aux airs de village, en voie de gentrification, dont la déclaration de république est une des excentricités.
Voici la constitution, en 41 articles farfelus gravés sur des plaques de métal, et en 25 langues...
Cet ange de bronze, devenu le symbole du quartier, est perché sur la place centrale.
Traversée des jardins Saint-Bernardin, juste derrière l'église St Bernardin vue hier.
Direction la Colline des Trois Croix, que l'on aperçoit au loin dominant la ville depuis différents endroits parcourus hier. Nous ne sommes pas vaccinés par notre passage à la Colline des Croix à Siauliai, et tentons l'expérience...
L'endroit est boisé, la balade est très agréable (et pas de moustiques).
Toute colline se trouvant en altitude, il va falloir grimper.
Tiens, là aussi c'est en travaux ! Mais c'est accessible, heureusement.
Ces trois croix auraient été dressées au XVIe siècle, en version bois, sur le lieu de l'assassinat de trois moines (selon la légende). La version béton de 1916 ayant été dynamitée par les soviétiques en 1950, elles furent reconstruites en 1989, au moment de l'indépendance.
D'en haut, on a une vue sur toute la ville.
En zoomant, on voit même notre immeuble, le jaune avec les balcons.
Sur la même colline, la "Vallée des chants", un vaste lieu en plein air pour les rassemblements chantants et dansants (comme en Estonie, le chant est une pratique nationale).
Voici ce que ça donne en situation :
Les kilomètres ne nous faisant pas peur, nous poussons encore plus loin vers le nord-est, pour voir la fameuse église Saint-Pierre et Saint-Paul, si imposante (1668).
L'intérieur est tout blanc, dans une débauche de stucs incroyables (2000 statues et figures), œuvre d'artistes italiens.
Nous n'avons pas l'explication de toutes les scènes, qui resteront mystérieuses pour nous. Une vraie BD d'histoire sainte en relief.
Et comme dans toutes les églises visitées ici, un confessionnal ouvert (bonjour la confidentialité).
Retour vers la vieille ville en trichant un peu : nous avons pris un trolley-bus.
Au passage, révision des sites vus hier. Le château et le palais des grands-Ducs.
La place de la cathédrale.
La statue devant le palais (le Grand-Duc Gediminas).
Retour dans la rue Pilies, au coeur de la vieille ville.
Petit détour par le musée de l'ambre, tout petit mais très intéressant.
Comme dans Jurassic Park...
Bon là, on ne s'attarde pas. L'ambre, ça reste cher.
Celui des boutiques de souvenirs, bon marché, n'est pas garanti pur...
Ne nous arrêtons pas maintenant, il nous reste encore à voir la partie sud, celle des anciens remparts.
D'ici, on voit la Colline des Trois Croix.
Le seul bastion (1) restant de l'enceinte. Construit au XVIIe siècle, pour abriter l'artillerie contre l'ennemi suédois et russe.
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Auros Vartai (2), survivante des cinq portes principales dans l'enceinte de 1503. L'étage a été ajouté à la Renaissance.
Le chevalier blanc et les deux griffons symbolisent la Lituanie indépendante.
Une chapelle est construite à l'intérieur même de la porte, au-dessus de l'arche.
Vue de l'intérieur. La ferveur religieuse est frappante, en Lituanie.
La chapelle et l'église Sainte-Thérèse (3) voisine communiquent par un corridor et un escalier.
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L'intérieur est de style rococo.
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La rue Ausros Vartu continue.
L'église orthodoxe du Saint-Esprit (4)
Toujours la rue Ausros Vartu
La cour de l'église de la Sainte-Trinité (5) qui appartient au culte catholique uniate.
Pas mal délabrée...
La crypte
L'église Saint-Casimir (6) nous interpelle : la visite d'hier y a été incomplète pour cause de messe.
Cette fois, on peut y déambuler librement.
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La crypte
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Un tour au grand marché Halès Market (7) (1906, architecture métallique)
Ouvert 6 jours sur 7 en continu.
Et toujours des fraises à 2€ le kg !
Sreet art
Ainsi lestés, nous devrions partir en balade digestive. Mais après les kilomètres effectués toute la journée, nous allons plutôt rentrer nous reposer.
Demain, retour en France, vol en début d'après-midi (jour de grève SNCF comme à l'aller, il a fallu modifier les parcours en train).
Nous occuperons notre attente à l'aéroport et notre trajet en train pour dresser un petit bilan du voyage.
Rendez-vous sur la page du 7 juin.