28 mai : de Tartu à Valmiera

Nous laissons notre tranquille quartier ancien de Tartu, aux rues bordées de modestes maisons de bois.

La petite ville d'Otepää, au sud de Tartu, au coeur d'une pittoresque région de forêts (pins et bouleaux), lacs et rivières.
Véritable station sportive en pleine nature : randonnée, vélo, pêche, sports nautiques l'été, et, plus surprenant, ski en hiver (voyez le tapis remonte-pente ci-dessous) ! Essentiellement du ski de fond, quand même, vu les pentes...
Ne sommes-nous pas dans les "Alpes estoniennes" ?

L'église luthérienne Maarja (Sainte-Marie) est perchée sur la colline boisée au sud du village.

C'est ici qu'en 1884, l'Association des étudiants estoniens consacra son nouveau drapeau bleu, noir et blanc, qui devint par la suite le drapeau de l'Estonie indépendante.
Des bas-reliefs sur les piliers du portail de l'église évoquent cet événement.






Et voici l'Energiasammas (colonne d'énergie), étrange totem à têtes d'ours érigé en 1992. L'endroit serait très chargé en énergie positive, selon les médiums locaux. En ce qui nous concerne, l'effet n'est pas absolument flagrant...



Otepää possède aussi un lac (sacré) : Pühajärv. Bénit par le Dalaï-Lama en 1991...
Jolies balades le long du lac, entouré de forêts (à moustiques).






Nous découvrons l'agréable village de Sangaste, capitale estonienne du seigle. Le pays est en effet grand consommateur de la céréale, et un noble allemand balte local, un certain von Berg, a développé ici fin XIXe une variété toujours cultivée à travers le monde.
Le restaurant Rukki Maja (la Maison du seigle), propose des plats locaux (faisant la part belle au seigle), accompagnés... de pain de seigle (de ladite variété)..



Ce n'est pas du (vrai) vin, mais du vin de baies, rappelant vaguement un porto un peu ancien.

Après cette expérience culinaire céréalière, nous jetons un coup d'oeil au château (un petit Windsor) du fameux von Berg. Une famille noble, rappelons-le. La preuve :






Passage de la frontière à Valga. Ou Valka.
Il s'agit en fait de la même ville, coupée en deux par la frontière Estonie-Lettonie, suite à un désaccord insoluble sur le choix du pays dont elle dépend.
Il règne ici une atmosphère encore vaguement soviétisante.



Le centre ville a bien du mal à restaurer ses belles maisons de bois. Quel potentiel, pourtant !


L'église Saint-Jean (Jaani Kirik) a droit, elle, à un petit lifting. C'est pourquoi nous ne pourrons pas la visiter...

Par hasard, nous tombons sur cette église orthodoxe, dont nous n'avons pas trouvé le nom...


Les photos ne sont peut-être pas autorisées, mais ce n'était pas indiqué (ou alors en letton).

Voici la frontière avec Valka la lettone. Poste de douane désaffecté, évidemment (merci Schengen).

Prenons une photo afin de mémoriser les règles de conduite locales.

Beaucoup de forêts de bouleaux, jusqu'à notre étape du soir, Valmiera.

Petit tour de ville à Valmiera, bourgade universitaire (désolés, pas de photos d'université aujourd'hui) au bord de la rivière Gaujas.
L'église Saint-Simon (fermée)


Les quelques ruines du château du XIIIe siècle.







