27 mai : de Lahemaa à Tartu

Nous reprenons la route pour 150 km environ, pour partir vers le sud. Au revoir la mer, et bonjour les paysages (très plats, mais ça, c'est depuis le début) de forêts, et de vastes terres agricoles. 
Pas très peuplé, ce territoire. On voit des fermes éparpillées, et de tout petits villages.
Ici, le pigeonnier du manoir (? pas vu...) de Kavastu, sur notre route. De nombreux manoirs de l'ancienne noblesse, jadis florissante, ont été détruits. Certains furent reconstruits, rénovés, et en tout cas transformés (restaurants, hôtels, complexes touristiques). 
Celui de Kavastu ne fut pas du nombre, on dirait.
Ce n'est pas fermé : on peut monter tout en haut par les échelles (attention aux échardes).
La vue est bouchée, mais quelle belle charpente !
Un portail bien prétentieux, pour un paisible cimetière dans les bois, comme nous en visitons chaque jour...
L'église d'Haljala et son enclos ont beaucoup de charme, mais auraient un besoin urgent d'une bonne rénovation.
Nous arrivons en pleine messe (5 à 6 personnes), difficile de faire des photos discrètement...
Une visite de la petite ville de Rakvere.
Le château médiéval, sur sa colline, est le monument phare de Rakvere. Il peut se visiter sous forme de divertissements interactifs, déguisements, jeux, mais ce type de visite s'adressant plutôt aux familles avec enfants, nous nous contenterons d'un tranquille tour à pied des bâtiments extérieurs.
Si on a bien compris, il s'agit, à proximité du château, d'un espace dédié au chant collectif à grande échelle, autre sport national. 
Un rassemblement est prévu le 9 juin. Si vous êtes libres...
L'autre emblème de Rakvere est cette imposante statue d'aurochs (3,50m de haut, 7 tonnes), toujours sur la même colline. On le voit depuis la route, en contrebas, en levant la tête. Pourquoi un aurochs ? Parce la colline porte le nom de Tarvanpea ("tête d'aurochs").
Un coup d'oeil dans l'église méthodiste, également en pleine messe. Où l'on apprend qu'une procession va arriver d'une minute à l'autre, en l'honneur des 320 ans de l'église (on n'est pas tout à fait sûrs, l'anglais que nous parlons n'est pas tout à fait le même que celui des gens d'ici).
En fait de procession, celle-ci est plus réduite qu'attendu, mais elle fait tout de même son petit effet.
Quelques vues des paisibles maisons de la rue Pikk (encore une, mais c'est l'équivalent de nos "Grande Rue"). Bois ou brique rouge, mais on a privilégié celles en bois sur les photos...
Humm ! On ne sait pas exactement ce que c'était, mais ce mets a composé notre repas de midi.
Maison vue depuis la route, exemple de propriété campagnarde.
Et nous voici à Tartu, ville de 100 00 habitants tout à fait tranquille (mais où sont-ils donc tous ?).
Raekoja Plats, la place de l'Hôtel de Ville. 
A 15 heures, les cloches carillonnent joyeusement durant quelques minutes (non, pas de vidéo).
La maison penche vraiment, pas d'effet d'optique.
Beaucoup de statues dans la ville, dont celle-ci, le célèbre "Baiser des étudiants", au milieu de la fontaine :
Conversation avec Oscar Wilde et Eduard Vilde (jeu de mots) 
 Un peu dérangeant, "Père et fils", et Sylve.
Ruines de l'ancienne cathédrale. Une partie, reconstruite, fait partie de l'énorme université de la ville. Cette université fut dès le XIXe siècle une des principales de l'empire russe, et compta quelques Nobel. 
Pause gourmande. Les parts sont petites, pas d'inquiétude pour notre ligne.
Monument à la mémoire de J. Skytte, qui fut précurseur dans la démocratisation de l'enseignement supérieur (déjà à l'époque).
Le bâtiment principal de l'université (dédicace à l'un de nos amis, qui se reconnaîtra).
Eglise St Jaani
Non, ce n'est pas notre voiture, mais vous constaterez que les routes sont bien poussiéreuses, par ici.
Embarcation peu banale sur la rivière Emajogi.
Et pour finir, ces lilas en fleurs promis à ma maman, pour sa fête !
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